Les techniques

///TOC /// PÊCHE EN DÉRIVE ///
EN NYMPHE

Cette technique, toute en sensations, consiste à présenter un vers, une larve ou un insecte à la truite… elle est néanmoins bien plus fine et subtile qu’il n’y paraît. On lui préfère souvent depuis quelques années le terme de « pêche aux appâts naturels », le « toc » étant réservé à une pratique en torrents et petites rivières. Un renouveau récent et salvateur s’est emparé de cette pêche, avec l’utilisation des nymphes artificielles. Je vous initierai, ou perfectionnerai, dans cette approche ludique, stratégique… et très efficace.

LE TOC :

— La pêche la plus traditionnelle et la plus pratiquée, une pêche itinérante de poste en poste où la discrétion est primordiale… un jeu d’indien. Pratiquée avec une longue canne, nous utiliserons des cannes plus courtes et plus légères que celles que l’on vous conseille souvent. J’aime toujours autant ressentir la touche au bout des doigts. Je vous apprendrai, par exemple, à diminuer la taille de vos appâts lorsque les eaux se réchauffent, provoquant alors une diminution des touches. La hausse de température perturbe la digestion de la truite, elle préférera souvent de petites bouchées faciles à digérer (tout comme nous !).

EN INITIATION OU PERFECTIONNEMENT NOUS ABORDERONS :

• Le matériel.
• La connaissance de la rivière et du comportement du poisson.
• La notion de discrétion, l’apprentissage du « sens de l’eau ».
• L’analyse des conditions : saison, moment de la journée, postes à privilégier,
  turbidité de l’eau…
• La pratique d’un comportement respectueux et responsable vis-à-vis du milieu.

PÊCHE EN DÉRIVE NATURELLE :

— Si le Toc est une pêche ou l’appât est « porté » de poste en poste, dans la pêche en dérive, l’appât sera « soutenu » dans le courant. Elle nécessite de longues zones de courant et se pratique donc dans de moyennes, à larges rivières. Une pêche ou chaque détail compte afin de présenter l’appât le plus naturellement possible. Je vous enseignerai la « lecture de l’eau », ou comment, par une analyse de sa surface, il devient ensuite possible d’estimer la puissance du courant ainsi que la profondeur. C’est à cette condition que nous serons alors capable de déterminer la plombée adéquate. Dans une 3ème étape, en acquérant la maîtrise d’une gestuelle bien précise, vous serez alors en capacité de présenter votre appât de façon optimum.

EN INITIATION OU PERFECTIONNEMENT NOUS ABORDERONS :

• Le matériel (il tient un rôle particulièrement important dans cette technique).
• L’analyse des conditions : saison, moment de la journée, postes, turbidité de l’eau…
• La « lecture de l’eau ».
• Le choix du montage et de la plombée adaptée.
• La gestuelle et la maîtrise d’une « coulée » réussie. 

— Assurément l’une de mes pêches de prédilection. Elle nécessite un matériel adapté, une canne à mouche typée nymphe, ou une canne au toc de type anglaise plutôt courte, env 3m50, légère et résonnante. Une pêche paradoxale : aussi « simple » à comprendre qu’efficace… que technique lorsque l’on désire s’y investir pleinement, et ce en peu de temps d’apprentissage. Son principe est celui de la pêche en dérive, décrite dans le paragraphe précédent. Auquel il convient d’ajouter le choix du type de nymphe, et surtout du grammage, adaptés aux conditions rencontrées. En bref… totalement passionnant. 

EN INITIATION OU PERFECTIONNEMENT NOUS ABORDERONS :

• Les principes de la pêche en dérive énoncés au paragraphe précédent.
• La maîtrise du montage des bas de ligne.
• L’étude des différents types de nymphes : imitatives, incitatives, jigs, perdigones.